Par ces mots je veux brûler le silence sans rien laisser ni d’écho, ni de reflet. Non, je veux juste t’atteindre, te toucher de manière aveugle, mais pleine de raison aussi. Car ce que je ressens, n’est pas absolu dans le sens d’être mal voyant. Ce que je sens me prend toute cette nuit, c’est une saison uniquement faite pour les nuits blanches, lorsque le sommeil est en promenade loin de son lit. C’est sans doute cela écrire sur le tissus fragile du silence. Mais l’écriture est bien plus délicate que le silence, car elle se grave dans la pensée, qui elle ; trahit un regard aussi silencieux soit-il.

Lors dans la coulée d’ombres épars de mon âme où le silence demeure ; tu es l’Hôte par qui s'édifie aux textes, la beauté des émois.

Alors maintenant par la porte entrebâillée de mes sentiments je veux laisser passer ton regard comme une lumière, une musique qui aiguise l’imagination le  long de ces heures nocturnes à t’écrire.

Pour ignorer cette délicieuse sensation, j’écris, j’écris, j’écris encore à n’en plus savoir t’écrire. Parfois encore, je jalouse cette écriture tant elle semble passer plus de temps en ta compagnie que moi. Mais l’écriture est tout ce qu’il y a de meilleur en moi ; alors maintenant ; lis moi, lis moi, oui, lis moi toujours.

Copyright © 2015 Cj : DOLYAN GREY